Les fractures sont des atteintes osseuses empêchant la mobilité du corps ou d'un membre au quotidien. Parmi les différents accidents de l'effort qui peuvent survenir, il y a les fractures de fatigue qui sont de plus en plus fréquentes. Elles sont généralement présentes chez les sportifs. Que faut-il savoir sur cette forme de fracture ?
Qu'est-ce qu'une fracture de fatigue ?
La fracture se définit comme une perte de matière osseuse. Lorsqu'elle est liée à un effort trop important, on parle de fracture de fatigue. Il s'agit de lésions partielles des os en dehors de tout traumatisme physique. Parmi les sièges de ces fractures, les os du membre pelvien sont souvent énumérés.
Les régions osseuses du corps les exposées à cette cassure sont le tibia, le fémur, le genou et le tibula. Il y a également le talon et les métatarsiens. Dans des cas exceptionnels, certains os des membres supérieurs peuvent être atteints.
Les sportifs de haut niveau sont plus susceptibles d'en être victime. C'est d'ailleurs pour cela que vous entendrez souvent des annonces d'abandon de tel ou tel athlète professionnel à la suite de fractures. Engager chaque saison dans des compétitions exigeantes, ils sont contraints de fournir en permanence un surplus d'effort pour tenir physiquement.
Comment faire le diagnostic d'une fracture consécutive à l'effort ?
Le diagnostic d'une fracture de stress est essentiellement clinique et radiologique. À l'interrogatoire, le médecin devra se renseigner sur la profession du patient.
L'examen physique retrouvera ensuite une douleur à la palpation de la zone de l'os atteint. Dans certains cas, un craquement peut être entendu. La douleur du patient est décuplée lorsque le médecin mobilise le membre lésé. Le diagnostic sera complété par les examens radiologiques.
La radiographie est ainsi l'examen standard pour le diagnostic d'une fracture de stress. Lorsqu'elle ne parvient pas à révéler les lésions osseuses, il faudra recourir à des examens de meilleure précision. Il s'agit du scanner ou de l'imagerie par résonance magnétique (IRM). Une fois le diagnostic de fracture de fatigue posé, le traitement proprement dit peut démarrer.
Quelles sont les mesures à adopter contre la fracture de fatigue ?
Le principe du traitement des fractures de fatigue repose essentiellement sur le repos. Il faudra donc laisser du temps à l'os de se consolider pour une reprise de la fonction. Pour cela, des béquilles pourront être utilisées afin de faciliter les mouvements et de répartir le poids du corps sur cet appui complémentaire. Afin d'immobiliser l'os de la cheville ou du pied, les bottes sont d'excellents moyens de contention.
Comme mentionné tantôt, la renonciation à poursuivre la compétition est l'une des décisions qui découle de la consultation et de l'avis définitif du médecin. L'inactivité du coureur accélère le temps de restructuration de l'os abîmé. Une fois la fracture de fatigue traitée, il faudra adopter de bonnes habitudes de vie afin de prévenir d'éventuelles fractures après effort. Par-dessus tout, ce sont certains gestes ou mouvements de trop qu'il faudra éviter lors des entraînements et de la musculation. Il faudra également s'équiper des bonnes paires de chaussures.
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